Piqué sur l’excellent blog La Vidure
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J’aurais des mots pour éteindre les peur des âmes Des mots grêles, des mots doux, sans dieux J’aurais des syllabes sifflées aux vents Et des parfums de vols d’oiseaux près des océans Les paumes des mains des humains inhumains Les paumes sont sèches, sableuses des guerres Là où personne n’a de lendemain, ni de mains À tuer comme on tue, à tuer plus qu’hier Je n’ai que des mots, des franges de balbutiements Comme un silence enfermé dans les bouches déchirées Que veux-tu, petit homme? Que veux-tu vraiment? Dans tes balles volantes, à broyer les enfants que tu sèmes? Gaëtan Pelletier 25 août 2013 – –